

Nathalie de Broc, avec un talent qui n’appartient qu’à elle, sait offrir de belles histoires à ses lectrices et lecteurs. Des histoires souvent enracinées en terre bretonne (sa région d’origine).
« L’Espoir sur le rivage » est de cette veine et nous offre l’âpre bataille d’une jeune femme qu’on croyait fragile, mais qui sait, qui peut, qui ose échapper à la violence d’un mari, riche entrepreneur en Normandie.
Auréliane fuit jusqu’en Bretagne et s’installe dans la maison de sa grand-mère, non loin de Roscoff. Elle porte un enfant, c’est pour lui qu’elle se bat et garde la tête haute. La voici se familiarisant avec les algues. Elle parvient à s’imposer.
En Bretagne, ses chemins lui permettent de renouer avec l’amitié et de redécouvrir la solidarité. Peut-elle aimer et faire confiance ? Le traumatisme fut tel que la méfiance peut être un frein au bonheur.
On aime Auréliane, on l’admire et on déteste celui qui fut son mari.
C’est d’une plume engagée que l’auteure nous livre un roman inspiré d’une histoire vraie.
Combien de femmes meurent sous les coups d’un compagnon ? Combien vivent une situation de violence et, par honte, se taisent jusqu’à l’issue fatale ?
Un roman qui se dévore et nous donne des raisons d’espérer.

















